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Un chapitre très désorganisé qui tourne autour :

• De Jessica et de Roger d’une part
• De la guerre de manière très générale d’autre part
• Et qui se termine la nuit du 23 décembre 1944

► En dehors du temps et de l’espace (on ne sait ni quand ni où se déroule cette première scène), le “premier contact” entre Roger et Jessica : il lui dit qu’il n’est pas quelqu’un de bien, elle lui met un doigt sur la bouche en signe de dénégation, il lui prend le poignet, elle jouit. Il lui met la main dans la culotte, elle jouit deux fois. Comme dirait Wiesenburger : hysteron proteron. La jouissance arrive avant même la main dans la culotte. “C’était une chose importante pour eux deux : ils n’auraient cependant pas pu dire pourquoi.” Parallèle avec la situation de Slothrop. La jouissance arrive avant la chute de la fusée. Tout le monde sent que c’est important, mais ne sait pas pourquoi.

► “Quoi qu’il arrive, la lumière était toujours très rouge pour eux”. Une remarque qu’il faut garder en tête, bien qu’elle soit difficile à analyser :

• Une fois dans un salon de thé : Jessica est dans un sweater rouge à manches courtes, et ses bras nus ont un reflet rouge.
• Elle lui prend la main, la met entre ses cuisses, et il jouit subitement. C’est une image en miroir de la première scène où Roger prend le poignet de Jessica et la fait jouir.
• Mais il a aussi des érections incontrôlées lorsque, dans la rue, il voit seulement un visage qui ressemble à celui de Jessica. Renvoie au comportement de Slothrop aux érections incontrôlées lorsqu’il est proche de la fusée (épisode précédent chez Mme Quoad avec Marlène quand la fusée tombe non loin).
• “Et ce grand frisson qui le prend au plexus… c’est l’amour, stupéfiant”.

► Passage sur Jeremy Beaver, l’ami officiel de Jessica, du point de vue de Roger Mexico. Il ne peut pas croire que cet amour puisse exister entre Jessica et Beaver. Jessica et Roger “ne forment tous les deux qu’une seule grande peau baignée de sueur, muscles et os confondus”. Ils parlent très peu mais sont fusionnels.

► Ils imaginent un film qui se déroule la nuit, dans lequel Jessica est une jeune fille ébranlée par la DCA, tandis que Roger est un héros en action le long des barbelés de la plage. Ils se retrouvent finalement à Mayfair (Hôtel à Londres). Il y a du monde autour d’eux. On les trouve beaux et jeunes. On a envie de protéger leur amour. En fin de paragraphe, ils font l’amour.

En fin de paragraphe, peut-être sort-on du rêve pour plonger dans un autre lieu, mais peut-être reste-t-on toujours dans le rêve (je pense plutôt qu’on a changé de temps et de lieu). Roger et Jessica sont allongés dans une chambre glaciale et ont fait l’amour.

► Allongés sur le dos, des images défilent au plafond. Jessica dit à Roger que ce n’est pas elle qui les provoquent. Remarque suffisamment étonnante pour se demander si l’on n’est pas dans un rêve.

► Puis un épisode où Jessica se retrouve seins nus dans la voiture sur l’autoroute.

► Retour ensuite dans la chambre. Des images défilent, elle se voit dans un fauteuil sous une housse, elle voit aussi un rocking-chair vide sous une lumière bleue.

► Autre analepse : un matin, Roger Mexico est dans sa chambre à The White Visitation et se réveille avec un cheveu long châtain sur les lèvres. Un cheveu qui ne peut pas appartenir à Jessica puisqu’elle n’est pas à The White Visitation. Un cheveu qui a un “je ne sais quoi de sinistre”. Puis pensées paranoïaques du matin : et si toutes les personnes de la Section Psi le retenaient prisonnier et scrutaient son cerveau ?
Tout ce qu’il peut penser de clair est : “je veux mon changement”. Il rêve autour d’une mutation en Allemagne. “Il se sentirait plus à l’aise dans cette Allemagne en délire qu’ici dans la Section Psi”. “Seul Jessica rendait cela supportable ou humain”. La moitié honnête de sa vie, celle avec Jessica.

► De son côté, Jessica balance entre la tranquillité de la vie avec Jeremy et la folie des corps avec Roger. Mais en dehors de faire l’amour, Roger est beaucoup trop sombre.

► Les vêpres dans une église au sommet d’un tertre un dimanche soir. Dérive sur la condition humaine en temps de guerre.

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